26 oct. 2011

let's élégance

Se sentir quelque peu romain
Mais au temps de la décadence
Gratter sa mémoire à deux mains
Ne plus parler qu'à son silence
Et
Ne plus vouloir se faire aimer
Pour cause de trop peu d'importance
Etre désespéré
Mais avec élégance

Savoir qu'on a toujours eu peur
Savoir son poids de lâcheté
Pouvoir se passer de bonheur
Savoir ne plus se pardonner
Et
N'avoir plus grand chose á rêver
Mais écouter son coeur qui danse
Etre désespéré
Mais avec espérance 
BREL 

madeleine sourde

tout est beau par la fenêtre du train qui file et fend le ciel rosit par le couché

tout peut brûler autour de lui, le creep mangera son kebab jusqu'à en rôtir, tandis ce que d'autres en ricanant s'envolent pour sauver leurs plumes

faire feu de tout bois

15 oct. 2011

un peu d'aigreur... (ça rime avec bonheur) ((rime pauvre))









who's watching us ?

et si c'est pas un animal, c'est ptet un végétal...

Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête
ça n'existe pas, ça n'existe pas.
Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards,
ça n'existe pas, ça n'existe pas.
Une fourmi parlant français,
Parlant latin et javanais
ça n'existe pas, ça n'existe pas.
Eh ! Pourquoi pas ?
Robert Desnos

interdiction de changer


je suis bien au sein d'un foyer
le feu qui brûle dans son foyer
réchauffe agréablement mon foyer
cette chaleur me fait flotter

je vois à travers mes doubles-foyers
que dehors par contre il flotte
chanceuse d'être au sec sous ma couverture
je me sens comme sur un petit nuage

_pourtant les nuages sont froids
et pourtant le ciel continue de vouloir se couvrir avec
et à défaut de le réchauffer ceux-ci pleuvent

et comme je n'y peux rein, je ne fais rien, à part rester là

le mal physique nous rappelle qu'on est vivant

SATI (Erik de son prénom) l'appelr pianniste serait préjoratif

le gros ours aux yeux perçants qui désarment (comme les marteaux franc et sincères du piano) l'air de sa fourrure

vendre des glaces c'est un très beau métier (pas des pieds) c'est beaucoup mieux que marchand de mourron (patabon)



10 sept. 2011

série convulsive née d'un trajet caniculaire dans un train tramblotant

merci mais on fond là
 


 
Rrrr Miam





t'fonçon les tortues géantes nous envahirons, nous les humains tous puissants, et ce sera réglé vite fait bien fait


l'élan

voici un dieu du dessin

un des mes maitres en matière de carnet de croquis c'est  Emanuelle Guibert
 
on connait moins celui-ci:  "La campagne à la mer" regroupe des croquis réalisés en Normandie. C'est pas la destination de vacances qui fait vraiment rêver niveau exotisme, quoi que...mais c'est très sérénisant et c'est là où je vais l'été dans la maison de vacances de mes grands-parents dans la Bais de Somme (c'est plutôt la Picardie soit dit en passant) et c'est un endroit parfait pour dessiner isolés dans cette ruralité.
"c’est un journal graphique qui correspond au besoin spontané qu’ont les dessinateurs de dessiner. Moi, quotidiennement, si j’ai un petit carnet sous le bras et un outil pour laisser des traces dessus, j’ai du bonheur à retenir des instants plaisants par le dessin, à découper des petits morceaux de réel et à les coller dans mon carnet. Parce que s’ils sont bien consignés, bien dessinés, il y a de fortes chances que cinq, dix, quinze ans après, en rouvrant le carnet, ils me restituent la grâce de ce moment-là, la lumière qu’il faisait, les gens avec lesquels j’étais" E.Guibert

divers historiens pensent que les prêtres égyptiens concevaient la Terre comme sphérique, idée à laquelle les philosophes grecs n'allaient aboutir que de nombreux siècles plus tard.


 
appéro chez claude
Marcel

seule au milieu d'un champ de vaches sans vaches, au calme


il faut bien des forêts d'arbres dorés pour produir du mobilié doré